Prüfen + Handeln – früher Memopress ,
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übernimmt periodisch die Texte der zwei
bis drei wöchentlichen Newsletters.
- 1.0 La Croix chrétienne, la Croix Rouge, et la Croix de la Confédération
- 1.1 Vivre selon un engagement et une vision en commun.
- 1.2 Rester actif, solidaire et apte à se défendre.
- 1.3 Une vision: la richesse des coeurs.
- 1.4 Notre vocation: être le sel parmi les peuples.
- 1.5 Un nouvel esprit: le cadeau de Dieu à l’homme.
- 1.6 La Suisse doit être détruite! Beaucoup de Suisses y collaborent.
- 1.7 Libre circulation des Personnes
1.0 La Croix chrétienne, la Croix Rouge, et la Croix de la Confédération
(Qu’avons-nous à perdre?)
A quoi bon aujourd’hui de s’engager en Suisse? A l’avenir, qu’est-ce qui nous unit ?
Comment pouvons nous maîtriser la crise identitaire actuelle? Pour Jörg Gutzwiller deux éléments de base sont la clé pour répondre à ces questions: Un engagement commun et une vision commune. Son article qui suit est une contribution chrétienne à la question sur l’identité de la Suisse.
1.1 Vivre selon un engagement et une vision en commun
Notre Confédération helvétique se base sur des valeurs inaliénables qui nous sont chères, pour lesquelles nous nous sommes et nous restons engagés. L’ancien Conseiller fédéral et homme d’état Friedrich T. Wahlen l’a formulé d’une façon atemporelle dans un discours tenu en 1973:
«L’esprit qui restera le fondement et l’élément porteur de notre patrie trouve, si elle doit être préservée, le symbole éloquent dans les trois croix: La Croix du Christ comme expression de nos unions et espoirs éternels, la croix blanche dans le champ rouge symbolisant notre communauté nationale exprimée dans le terme merveilleux de "Confédération" ainsi que la croix rouge dans le champ blanc qui doit nous guider selon une serviabilité fraternelle chez nous comme à l’étranger, là où l’aide, le soulagement et l’encouragement sont demandés.»
1.2 Rester actif, solidaire et apte à se défendre
Considérant les nécessités de nos jours on peut résumer le sens et l’engagement des trois croix par les propositions suivantes qui méritent réflexion: Nous voulons rester un peuple actif, une communauté d’amour du prochain actif et pratique. Nous voulons rester obligés à l’humanité et à la dignité de l’être dans le sens de cette merveilleuse expression de Pestalozzi: «L’humain prime toutes les beautés du monde». Nous voulons rester un havre pour des hommes de différentes langues et cultures et lutter contre l’arrogance de l’un en face de l’autre. Nous voulons rester un peuple libre et prêt à se défendre, immunisé contre toutes propositions de droite ou de gauche, et nous ne voulons jamais oublier que la liberté sans responsabilité est une notion dénuée de sens. Aussi voulons-nous consciemment participer aux destins du monde en aidant à assurer la paix, en sachant pertinemment que cela ne signifie non seulement d’aider nos frères mais aussi de rendre le monde plus sûr pour les valeurs fondamentales qui nous sont chères. Nous voulons faire tout notre possible afin de maintenir notre monde propre, beau et qui vaut d’être vécu. Nous voulons donner le maximum afin d’intéresser les jeunes à nos propositions. Conscients de n’être qu’un maillon dans la chaîne des générations, nous pensons que notre patrie bien-aimée ne peut être développée sans la collaboration des jeunes.
1.3 Une vision: la richesse des cœurs
La même réflexion est valable pour la vision. Nous en avons besoin pour notre beau pays au seuil du 3e millénaire en ce qui concerne la politique, l’économie et le social si nous voulons fasciner et motiver la génération montante. Des visions ont entouré le berceau de la Confédération, telle que la vision d’une démocratie libérale au milieu du siècle passé. Aujourd’hui le défi historique en Europe demande un renouvellement de la démocratie. Serait-il la vision d’une démocratie inspirée? Des hommes et des femmes guidés par Dieu, des jeunes et des vieux instruits par l’esprit divin – selon une prophétie actualisée depuis Pentecôte. La signification d’une démocratie inspirée l’a peut-être le mieux expliquée Vaclav Havel, le Président de la CSFR dans son discours inaugural après son élection:
«Notre premier Président a écrit: "Jésus, non pas César!" Cette pensée est en train de revivre. Si nous avons la volonté, notre pays peut rayonner la volonté de comprendre et le pouvoir de l’esprit. Ce rayonnement peut devenir notre apport à la politique mondiale.»Nous avons une démocratie inspirée quand nos richesses ne se trouvent pas (complètement) dans les coffres des banques, mais dans nos cœurs. Nous ne sommes pas que des citoyens suisses, mais des citoyens chrétiens du royaume de Dieu. C’est à Lui que nous devons notre suprême loyauté. Ainsi tout nationalisme trouve ses limites, tout patriotisme est relativisé.
1.4 Notre vocation: être le sel parmi les peuples
(Postscript de l’éditeur du livre)
En partant du principe que notre pays a une vocation divine, il doit s’engager à être le sel parmi les peuples, ce qui signifie que nous devons en tant que pays riche à bien des égards – porter secours au monde entier (aider à avoir recours à ses propres moyens) là où de développement est absent et où le besoin est omniprésent. Ce statut implique que nous fonctionnons comme des médiateurs pour la paix là où des conflits éclatent, pour panser des plaies où le sang coule, pour encourager d’autres pays de prendre modèle sur le double objectif de liberté et de justice, et – en tant qu’état au cœur de l’Europe – servir de modèle pour un fédéralisme qui permet la vie de différents peuples et cultures en indépendance et égalité.