50 % des avortements en Suisse, à la charge de l’assurance de base, sont pratiqués sur des étrangères. Il n’est pas rare qu’ils soient motivés par le sexe de l’enfant à naître : on avorte les filles, parce que la famille souhaite avoir des garçons. Cela confirme le bien-fondé d’exiger un financement privé de l’avortement – directement ou par l’intermédiaire d’une assurance complémentaire à bas prix.